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Interview de Maxime Marion pour son court-métrage Plastic Love

Actualité 6488 vues · 1 commentaire
Interview

Interview de Maxime Marion pour son court-métrage Plastic Love

Par Antonin

Publié le 27 janvier 2015 · Dernière modification: 16 avril 2017

Mots-clés: Maxime, Marion, henri, edmond, Ulule, plastic, love, amour, chêne, lego, brick, bricksheim, brickfilm, brickfilms, animation, stop, motion, interview, entretien

Pour la sortie du troisième volet de la série des Henri et Edmond, Plastic Love - mettant en scène des LEGOS dans la ville Brickheim – Le Monde Du Stop Motion.fr a eu l’honneur de pouvoir interroger le réalisateur, Maxime Marion.
En lisant cet article vous allez en apprendre plus sur les coulisses de la réalisation d’un tel court-métrage ainsi que sur son réalisateur.
 
 
Synopsis de Plastic Love (ci-dessous): Las de sa vie de célibataire, Henri décide de trouver l'âme sœur sur un site de rencontre.

La vidéo de l'article

Qui est Maxime Marion ? – Le métier de Réalisateur

Le Monde Du Stop Motion.fr : Parlons un peu de toi…quelle est ta fonction principale ? Es-tu uniquement réalisateur ?

Maxime Marion : Je fais tout ce qui touche à l’audiovisuel, le tournage, le montage. Je suis cadreur comme monteur. J’ai appris à faire un petit peu tout (le terme réalisateur est un peu fourre-tout).

 

Le Monde Du Stop Motion.fr : Et tu es indépendant ou bien tu travailles dans une société?

Maxime Marion : J’ai commencé ma carrière en travaillant 2 ans dans une boîte de communication. Après ça, je me suis mis à mon compte et je réalise des projets pour des sociétés de production ou directement pour certains clients.

 

Et il y a assez de demande ?

Le business n'est pas toujours facile, surtout que je ne suis pas en région parisienne et que j'habite un peu à l'écart de Strasbourg. Ce n’est pas toujours évident.

 

De ce côté, les « Henri et Edmond » t’aident un petit peu ?

Effectivement, Henri et Edmond me permettent de gagner en visibilité, en crédibilité et de montrer un savoir-faire dans l’animation et la réalisation. Les films « Henri et Edmond » ont déjà conduit des gens à m'appeler et me dire « j’ai vu vos films et j’aimerais bien travailler avec vous ».

 

Au niveau de tes études, quelle formation as-tu suivi ?

J’ai suivi une option audiovisuelle dans mon lycée à Molsheim. Déjà à l’époque, c’est quelque chose qui me parlait beaucoup. J’ai fait ensuite une licence « Services et Réseaux de Communication » en trois ans à l’IUT de Saint-Dié-des-Vosges, puis un master en audiovisuel à l’université de Marne-la-Vallée.

 photo tournage

Son goût pour le cinéma et pour l’animation

D’où vient ce goût pour le cinéma ?

Je pense que ça a commencé vraiment très jeune. Vers 12-13 ans, je me suis rendu compte à quel point un film pouvait me transporter. A l’époque c’était du point de vue du spectateur. Et tout doucement, j’ai été très curieux de comment on faisait un film, comment s’était organisé, le travail d'équipe,… en bref toutes les étapes.

 

C’est aussi à cette époque que tu as créé les personnages d’Henri et Edmond ?

L’histoire d’Henri et Edmond et un peu liée à ça : à 12 ans, une fois que j’ai réussi à avoir une petite caméra, je m’amusais déjà avec les Legos, à poser les personnages devant l’écran et à faire les voix. C’était très simple évidemment, mais j’aimais déjà beaucoup à l’époque cette part de création. La création artistique, que ce soit dans l’audiovisuel, le dessin, ... j’ai toujours été attiré par tout ça depuis très jeune.

J’aime aussi beaucoup le travail lié au son, à la musique, le mixage… J’aime bien toucher un peu à tout.

 

Pourquoi l’animation stop motion ? Qu’est-ce que qui t’as donné envie d’en faire ?

A 12-13 ans, « Wallace et Gromit », ce fût une claque. Je trouvais une magie en plus dans la stop motion que dans le dessin animé. J’ai été vraiment attiré par ça. Et à la fin de mes études, j’avais du temps (en recherchant mon premier boulot) et je me suis demandé : « qu’est-ce que j’ai envie de tenter ?». La réponse était clairement le film d’animation en stop motion.

 

Pourquoi en lego ?

Au départ, je me suis dit : « je veux faire de la stop motion, comment je peux le faire ? ». N'étant pas designer, je cherchais un univers visuel sur lequel m'appuyer, le Lego était une réponse évidente, et j’ai expérimenté à partir de ça. Après Henri & Edmond, j'ai aussi eu envie d'explorer d'autres univers.

 

Qu’est ce qui te plaît dans la technique du brickfilm (film en LEGO)?

La raison première : pouvoir m’appuyer sur un environnement visuel, quelque chose que je n’ai pas à créer moi-même. Et ensuite, j’ai continué sur les Henri et Edmond car il y avait une attente du public, un vrai enthousiasme.

 plastic love

Les "Henri et Edmond" et Plastic Love

Qu’est-ce que le projet des Henri et Edmond t’a apporté ?

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est l’évolution au fur et à mesure des films, par rapport à l’intérêt des gens. Les gens sont un peu réticents au début pour participer à un film avec des Legos, qui fait référence au monde de l’enfance. Une fois que le premier court-métrage a été réalisé, mon entourage a eu une certaine confiance et du coup, il y a une équipe fidèle autour des films, en constante évolution. Par exemple, Audrey Sourdive, la comédienne qui interprète Brigitte avait vu les précédents épisodes, et n’a pas hésité lorsque je lui ai proposé le rôle. Ça n’aurait peut-être pas été aussi simple si je n'en étais qu'à mon premier film.

C’est un peu dommage qu’il y ait toujours cette image « juvénile » autour de l’animation avec les Legos, c'est un vrai moyen d'expression.

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est l’évolution au fur et à mesure des films

 

Comment se construit un épisode d’Henri et Edmond ? Pour l’animation, es-tu tout seul ?

Ça commence toujours par l’écriture du scénario et très souvent ça se fait en plusieurs étapes : j’écris, je laisse reposer, je reviens dessus… Je l'envoie à mon ami scénariste, Lilian Ginet, qui me propose des idées etc... jusqu’à ce que je commence à apprécier le scénario dans son ensemble.

Une fois que c’est écrit, je contacte les comédiens. On regarde aussi avec le responsable des décors, Marc Schickelé, on fait le « casting des pièces ». On commence à réfléchir aux décors, on regarde par exemple quelle tête on aimerait pour Brigitte, quelle coupe de cheveux…

Avec le compositeur, on se pose très tôt la question : « où est-ce qu’on aimerait aller avec la musique ? ». Il fait souvent des premiers tests musicaux avant le début du tournage pour m'inspirer.

Ensuite, on enregistre les voix, et je crée le découpage technique : je définis comment les plans vont s’enchaîner dans le film. Pour les scènes plus complexes, on fait un storyboard.

Et après, il y a le tournage qui est vraiment très long. Pendant le tournage, je peux décider de réenregistrer un bout de dialogue qui ne me plaît pas, de refaire l’anim d’un plan... rien n’est figé.

Et après, la post-production, la musique... Une fois les séquences terminées, je peux les envoyer une à une au compositeur qui va écrire la musique définitive, synchronisée à l’image près.

 

En parlant de la musique originale, peux-tu donner un peu de détail sur son processus de création?

La musique est écrite par Quentin Billard, elle est interprétée par le groupe Rose Babylone. Je collecte beaucoup de musiques de films que je trouve proche de l’esprit du projet, et je propose des idées musicales à Quentin.

Par rapport à l’épisode précédent qui était très orchestral, très ample, sur Plastic Love l’idée était de faire quelque chose de plus minimaliste, avec moins d’instruments. Je voulais revenir à une échelle un peu plus petite, et comme on travaillait avec ce groupe, Rose Babylone, qui est un trio (piano, guitare et bandonéon (une sorte d’accordéon)), on s’est focalisé sur ces trois instruments là. Quentin a aussi proposé de rajouter du célesta (instrument proche du piano mais au son plus cristallin).

Le mélange du trio et du célesta fonctionnait vraiment du tonnerre. Pour certains morceaux plus massifs (notamment vers la fin du film), Quentin a rajouté des instruments d'orchestre créés sur ordinateur.

 

l’idée était de faire quelque chose de plus minimaliste

 

La musique originale : quelles consignes as-tu donné, quels ont été vos axes de recherche ?

On avait une volonté de faire une musique moins américaine dans l'esprit, d’avoir quelque chose de plus européen. On a vraiment cherché du côté de la musique de film française des années 70-80, ou dans certaines comédies italiennes aussi, notamment avec les musiques du compositeur Nino Rota. Puis Quentin a fait évoluer ça, l’a ramené vers son style à lui.

 

Par rapport au dernier opus des Henri et Edmond, qu’est-ce que qu’il y a de plus dans Plastic Love par rapport aux épisodes précédents ? Un humour plus adulte ?

Oui, il y a un humour un peu plus adulte. C’est assez paradoxal, parce qu’avec les premiers Henri et Edmond, on avait cette volonté de faire un humour un peu corsé, un peu piquant par moment. Et du coup, on a pas mal édulcoré dans Droits d’auteur pour le côté « tout public ». J’avais envie de revenir sur ça pour le troisième opus.

Sinon, j'avais envie de pousser un peu la technique, en particulier dans l’animation. J’avais envie que ce soit vraiment très travaillé (les mouvements de caméra, la manière dont les personnages bougent, …). Au final, pour un film qui dure presque deux fois moins longtemps que Droits d’auteur, j’ai passé autant de temps sur l'animation !

pour un film qui dure presque deux fois moins longtemps que Droits d’auteur, j’ai passé autant de temps sur l'animation !

Le Monde Du Stop Motion.fr: Il n’est quand même pas court non plus…

En fait, au départ je m’étais dit : « je vais faire un petit épisode, qui sera fun mais qui n’aura pas non plus une prétention énorme ». Et plus le temps passait, plus je m'investissais et j'avais envie de faire les choses bien.

 

La grande spécificité des d’Henri et Edmond, c’est les dialogues qui sont vraiment travaillé… c’est un choix ? Cela s’est fait naturellement ?

En fait, dans ma démarche créative, je ne suis pas trop attiré par l'animation cartoon. J’aime beaucoup montrer Henri et Edmond dans leur vie quotidienne. Et donc l’écriture d’un épisode passe plus par les dialogues que par l’animation … on n’est pas dans la surenchère technique de La Grande Aventure Lego, ou dans l'humour du mouvement comme dans du Tex Avery.

Alors effectivement, c’est un peu paradoxal, d’habitude on fait de l’animation pour pouvoir animer ; et là justement, je fais de l’animation pour pouvoir donner la parole aux figurines. L’animation passe au second plan, elle soutient le propos.

je fais de l’animation pour pouvoir donner la parole aux figurines

Par rapport à la technique, à combien d’images par seconde sont tournés les Henri et Edmond? Et combien de temps te prend le tournage ?

Ce sont des questions que l’on me pose assez régulièrement. Les courts-métrages sont tournés à 15 images par secondes et il faut environ une semaine pour faire une minute de film.

 

Combien de temps tu passes par jour à réaliser ce type de Brickfilm ?

Ça dépend de mon activité qui est assez fluctuante. Je m’arrange pour y passer un minimum d’une heure ou deux par jour. Après, ça peut être des journées complètes (de 8 à... 15h).

 

Et l’expérience d’Ulule pour financer le court-métrage, c’était une bonne expérience ?

Ulule c'est géant, mais c’est une expérience stressante, parce que tu ne sais pas si tu vas avoir ton financement jusqu’à la dernière semaine de collecte. C’est un boulot de tous les instants.

Je suis très content de l’avoir fait ; d’autant que cela a permis de faire grandir la communauté des amateurs d’Henri et Edmond. Beaucoup de gens ont découvert les films grâce à Ulule. Belle expérience mais qui demande beaucoup d’énergie.

La plus belle découverte avec ça, c’était qu’il peut y avoir une vraie solidarité dans la création artistique grâce à Ulule. Et ça, c’était une belle surprise de voir que beaucoup de gens, même des parfaits inconnus s’intéressent à ce que tu fais. […] ça redonne fois en l’humanité. [rires]

Belle expérience mais qui demande beaucoup d’énergie

tournage decors

Conseils à donner ? Difficultés rencontrées ? - Le matériel

As-tu rencontré des difficultés au début, et quelles étaient celles-ci?

Chaque début de projet est difficile. Quand tu commences à animer, il y a toujours ce moment où tu es là avec l’appareil photo, avec tes figurines, avec les décors et tout… et tu te dis, « Comment est-ce que je vais rendre ça crédible ? », « Comment est-ce que je vais lui donner vie ? ».

Et c’est assez bizarre, c’est un processus particulier, après trois jours de boulot, une fois que tu es dedans, ce questionnement-là disparaît, et tu donnes vie à cet univers.

 

As-tu des conseils à donner pour des personnes qui souhaitent réaliser des courts-métrages d’animation?

Le plus grand conseil que je puisse donner à des gens qui veulent faire de l’animation stop motion (et il y a beaucoup de gens qui veulent faire avec des legos car c’est assez accessible), c’est de ne jamais penser qu’à l’animation. Ne jamais diminuer l’importance de l’histoire dans le processus de création. Aussi simple que l’histoire peut être, il faut toujours qu’il y en ait une.

Aussi simple que l’histoire peut-être, il faut toujours qu’il y en ait une.

Parce que je vois beaucoup de gens qui me disent « va voir mes films » et je vais les voir et c’est uniquement des tests d’animation, ce ne sont pas des films. Mais il est vrai que c’est indispensable de passer par là, d’apprendre par la pratique.

Il faut commencer par animer, il faut commencer par faire des choses qui ne veulent rien dire, mais qui n’ont pas forcément pour but d’être montrées. Mais le moment où l’on veut faire un film, raconter quelque chose, l’animation seule ne suffit pas, il faut avoir un vrai propos.

 

Comment as-tu appris à faire de l’animation ? On t’a formé ou bien tu as appris par toi-même ?

C’est vraiment en autodidacte, pas à pas. Maintenant, j’essaye d’animer avec des figurines stop motion plus grandes, avec plus d’articulations. Et je me rends compte à quel point j'ai du pain sur la planche. […] C’est vraiment très complexe. J’ai encore tellement à apprendre dans ce domaine ! […]

Je me suis aussi pas mal documenté mais je pense qu’il va falloir que je me forme si je ne veux plus être limité uniquement aux LEGOS. J’aspire à aller plus loin.

J’ai encore tellement à apprendre dans ce domaine !

 

Quel matériel utilises-tu ? Quels logiciels ?

J’utilise un Nikon D90 avec des optiques argentiques (pour ne pas avoir le problème de fluctuation de lumière), et je travaille avec DragonFrame pour contrôler l’animation en direct.

L’éclairage, c’est un mix entre du pro et du bricolé. J’ai d’un côté du pro : panneau LED, quelques mandarines (projecteurs). Et après, j’ai tous les petits éclairages, des lampes de bureau, qui permettent de faire les éclairages de nuit, les éclairages d’appoint etc. J’ai également des filtres, des gélatines de couleur…

Je me suis aussi fait construire un éclairage à base de LED, ça me permet d’éclairer des éléments de décor (des lampadaires, l'intérieur des maisons), des choses comme ça… Je fais d’ailleurs « la technique de l’axe » (cf Henri et Edmond – Droits d’auteur [NDLR]) pour cacher les câbles.

Et d'ailleurs, les LEGOS ne sont pas forcément les miens. On me prête 95% de ce qu’on voit à l’écran.

 

Aucunes scènes tournées sur fond vert ?

Je commence à y réfléchir, d’intégrer de temps en temps du fond vert, à la condition que ce soit très bien fait. […] Mais j’apprécie la démarche de créer tous les visuels du film lors du tournage. […] Je perdrais une part du plaisir du tournage si je commençais à créer des décors, des atmosphères etc sur un ordinateur en ayant recours au fond vert. Ce ne serait simplement plus la même chose.

 

Projets à venir ?

Est-ce que tu aimerais travailler à 100% dans l’animation?

J’aime bien le côté pluriel de pouvoir d’un côté faire de l’animation et de partir avec une caméra. J’adore l’animation, c’est passionnant de donner vie à des objets inanimés, mais je suis quelqu’un qui aime quand même beaucoup être sur le terrain, j’aime beaucoup être à l’extérieur. […] L’alternance entre les deux me plaît. Après, une carrière dans l’animation serait quand même un rêve.

 

Tu aimerais tester un format plus court pour les prochains Henri et Edmond?

J’apprécierai de faire des épisodes au format plus court oui. Mais ce n’est pas sûr que cela va se faire car j’aime bien aussi « l’aventure », se lancer dans un vrai épisode de 15 minutes.

 

Est-ce que tu as d’autres projets prévus cette année?

En ce moment, j’ai un projet avec un plasticien alsacien, Patrice Seiler, qui a créé tout un univers à base de pièce de récup’. Il a créé un héros nommé « Monsieur Nostoc ». Il a déjà édité 3 albums pour enfants dans cet univers, et on souhaiterait adapter le premier tome en court-métrage animé. Là, il vient tout juste de créer une marionnette de Monsieur Nostoc dédiée à l’animation stop motion. Donc en 2015, ça va être « Monsieur Nostoc ». S'il me reste du temps, j'aimerais bien entendu continuer avec Henri & Edmond aussi !

Je finis aussi en ce moment un documentaire sur Hans Zimmer et toute son équipe (compositeur de nombreux films tel que The Dark Knight, ou encore Inception).

en 2015, ça va être « Monsieur Nostoc »

 

Conclusion

Liens pour te suivre, te contacter ?

Pour suivre les dernières actus, rejoignez la page Facebook d' Henri et Edmond: https://www.facebook.com/pages/Henri-Edmond/146823244789?fref=ts

ou visitez mon site internet: http://www.maximemarion.com/

 

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1 Commentaire
anita
anita

il y a 3 ans

Sympa cette interview !

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